Journée mondiale de la paix: la supplique du Pape à Marie
«Mère de Dieu et notre Mère,
nous venons à toi,
nous cherchons refuge en ton Cœur immaculé.
Nous invoquons la miséricorde, Mère de miséricorde ;
la paix, Reine de la paix!
Secoue l'âme de ceux qui sont pris au piège de la haine,
convertis ceux qui nourrissent et attisent les conflits.
Sèche les larmes des enfants
-il y en a tellement qui pleurent à cette heure!-,
assiste ceux qui sont seuls et âgés,
soutiens les blessés et les malades,
protège ceux qui ont dû quitter leur patrie et leurs êtres chers,
console ceux qui sont découragés,
EN GUISE DE VOEUX :
Faire goûter au monde la joie de croire et d'espérer !
C'est en 1785 sous le titre 'Ode an die Freude' que Friedrich von Schiller a écrit ce poème devenu l'hymne officiel de l'Union européenne grâce à Beethoven et à son quatrième et dernier mouvement de la 9ème Symphonie : "Joie, belle étincelle divine, fille de l'assemblée des dieux, nous pénétrons, ivres de feu, ô céleste, ton sanctuaire ! Tes charmes assemblent ce que, sévèrement, les modes divisent ; tous les humains deviennent frères, lorsque se déploie ton aile douce."
C'est dans le contexte de la Révolution française, alors que l'ordre public, les coutumes, la religion étaient tous menacés et que la crainte d'une guerre civile et d'un chaos social régnait partout, que ce poète allemand trouva les mots exacts pour exprimer son rêve, en définissant ce qui devrait unir tous les êtres humains, çà savoir cette joie qui, au-delà de toutes les diversités et divisions inhérentes à la nature humaine, les rassemble dans l'unité et leur rappelle qu'ils sont tous frères et soeurs. Von Schiller qualifie cette joie "d'étincelle divine" qui se déploie en douceur même au milieu des difficultés de la vie.
Comme l'écrit dans son éditorial Théogène Havugimana, directeur de Suara, le journal de "MISSIO" : Ces rayons de lumière inattendus nous surprennent et nous rappellent qu'à travers toutes nos croix quotidiennes, il y a une Joie qui s'annonce et nous attend : LA JOIE DE VIVRE ET D'ESPERER ! Le pape François, dans sa lettre "La joie de l'Evangile, § 6, reconnaît que "la joie ne se vit pas de la même façon à toutes les étapes et dans toutes les circonstances de la vie, parfois très dure. Elle s'adapte et se transforme, et elle demeure toujours au moins comme un rayon de lumière qui naît de la certitude personnelle d'être infiniment aimé, au-delà de tout. Je comprend les personnes qui deviennent tristes à cause des graves difficultés qu'elles doivent supporter, cependant peu à peu, il faut permettre à la joie de la Foi de commencer à s'éveiller, comme une confiance secrète mais ferme, même au milieu des pires soucis."
Oui, partons, sortons... Soyons soeurs et frères... Allons ensemble vers les plus démunis et abandonnés autour de nous et à travers le monde. Partageons notre JOIE DE CROIRE, D'AIMER ET D'ESPERER !