On ne l'aurait pas cru, quelques jours auparavant, mais le soleil était bien de
la partie, ce jeudi, en début de soirée, pour la fête de l'unité pastorale du
Sacré-Cœur, au pied du monument qui surplombe l'autoroute. Pas loin de
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Les célébrants rassemblés au pied du Sacré-Cœur
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quatre-vingts participants ont partagé ce moment de fraternité, en compagnie de
Freddy Matongo, curé titulaire de l'unité pastorale; du doyen de Verviers,
Stanis Kanda, revenu en terre disonaise l'espace d'une soirée, du père Jean
Gilbert, et du diacre Jean-Luc Alexandre. La statue du Sacré-Cœur, on le sait, a été
érigée après la Première Guerre Mondiale, par des Disonais reconnaissants: en
1914, ils avaient échappé aux massacres perprétés par l'envahisseur allemand, à
Battice et à Herve notamment. Freddy Matongo a rappelé ces jours tragiques, mais
il a surtout fait le lien avec les conflits qui perdurent dans le monde: on
pense à l'Ukraine, à la bande Gaza, au Yémen, ou à l'est de la République
Démocratique du Congo.
«La violence commence souvent dans le langage» a-t-il insisté au cours de
son homélie. La cérémonie, perturbée un moment par une panne de courant, qui a
rendu les micros silencieux, s'est
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Un moment d'émotion quand les sœurs ont renouvelé leurs vœux
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poursuivie dans la joie et dans l'émotion,
quand les sœurs Agnès et Maria Lourdes (Religieuses de l'Instruction Chrétienne), cette dernière dans un portugais
chantant et toujours agréable à écouter même si on ne le comprend pas, ont
renouvelé leurs vœux de fidélité au Sacré-Cœur. Cette célébration s'est clôturée
par le verre de l'amitié, et par les pâtisseries distribuées par des bénévoles.
Manière de bien conclure cette cérémonie au pied d'un monument cher au cœur des
Disonais(es), et dont il serait utile qu'il soit nettoyé, pour retrouver sa
blancheur et ressembler au Sacré-Cœur de... Rio de Janeiro