Une messe en unité pastorale, ce dimanche, qui a pris, par instants, des allures de... jeu de chaise musicale: sur le thème «se mettre en dé-marche», les participantes et participants étaient invités à circuler entre chaises et bancs de l'église Saint-Fiacre, à Dison, et s'arrêter dès que la musique qui les accompagnait. Par trois fois, le scénario s'est répété.
Chaque pause de cinq minutes donnait lieu à un échange, avec les interlocutrices et interlocuteurs, ainsi sélectionnés au hasard, sur trois thèmes dérivés de l'évangile du jour: la visite de Marie à sa cousine Élisabeth.
Trois questions pour cadrer les échanges |
Des propositions à formuler
Un exercice pas simple: éviter les lieux communs |
L'exercice n'est pas simple. Surtout lorsqu'on le découvre de but en blanc: difficile, dans ces conditions, de sortir des lieux communs dans des conversations par définition non préparées. Les échanges se sont révélés néanmoins assez animés.
Des échanges malgré tout animés |
Le propos était aussi de susciter des propositions, à remettre dans le plateau de la collecte, ou à la sortie de la messe. Avec, là aussi, sans doute, la difficulté de passer de constats à des propositions: «1,2, ou 3 idées pour vivre plus pleinement la Rencontre personnellement et/ou avec la communauté et que je m'engage à essayer de vivre» et «Quel projet suggéreriez-vous pur nous "mettre en marche" comme Marie, au niveau de l'Unité Pastorale». Avec une question subsidiaire à laquelle il était peut-être difficile de répondre autrement que par l'affirmative «Avez-vous apprécié cette rencontre d'aujourd'hui en Unité?».
«Cela ne peut plus être comme avant»
Une difficulté: formuler des propositions à partir des discussions |
Est-ce la difficulté de la démarche qui a imposé le choix? Il y avait très peu d'enfants et/ou de jeunes ce dimanche à Saint-Fiacre. Et, par définition, celles et ceux qui ne font pas partie des cercles des participantes et participants à cette messe en unité pastorale n'étaient pas présents, eux non plus.
Dans son mot de conclusion, notre curé, Bernard Pönsgen, a insisté sur le fait qu'il ne faut pas vouloir «revenir à nos habitudes d'avant» parce que «cela ne peut plus être comme avant». Et la prière finale invitait notamment à «quitter nos douces quiétudes» et partir «sur les routes et les chemins auprès de nos frères et de nos sœurs inconnus, pour vivre avec eux des rencontres d'humanité vraie remplies d'écoute, d'attention et de respect, de réciprocité et de solidarité».
Il n'y a donc «plus qu'à»... Mais il est vrai, aussi, que les plus longs voyages commencent par le premier pas.